Les répercussions économiques de la guerre menée depuis plus d'un an contre Gaza et de son extension au Liban sont de plus en plus perceptibles au sein de l'entité israélienne.
Le régime occupant a enregistré un déficit budgétaire de 8,5 % du produit intérieur brut (PIB), soit 8,8 milliards de shekels en septembre, alors qu'il dépense des milliards de shekels pour financer sa guerre génocidaire, selon le ministère des Finances.
Le déficit s’est creusé après une augmentation des dépenses militaires et liées à une guerre lancée contre Gaza en octobre 2023 et qui aujourd'hui s'étend vers le Liban.
Ainsi, des fonds supplémentaires ont été nécessaires aux usurpateurs sionistes pour financer leurs massacres sur plusieurs fronts. Et ce alors que le ministère des Finances avait prévu un déficit de 6,6 % du PIB d’ici à la fin de l’année 2024.
Alors que le ministre sioniste des Finances, Bezalel Smotrich avait prétendu respecter le plafond de déficit, pourtant la Banque d’Israël, a déclaré avoir relevé ses prévisions de déficit de 6,6 % à 7,2 % du PIB, en raison de « l’augmentation des coûts de la guerre ».
Cette hausse est due à l'escalade du conflit dans le nord des territoires palestiniens occupés par Israël et aux craintes liées à une éventuelle évolution de la tension vers une guerre régionale.
Les estimations du ministère des Finances du régime, établies avant l'extension de la guerre au Liban, faisaient état d'un déficit budgétaire qui atteindrait son point culminant en septembre 2024, mais qui diminuerait ensuite progressivement.
Et pourtant, au mois de septembre, les dépenses de l'entité sioniste se sont élevées à 51 milliards de shekels, ce qui a porté les dépenses depuis le début de l’année à environ 450 milliards de shekels, soit une augmentation cumulée de 31 % par rapport à la même période en 2023.
Les coûts de la guerre génocidaire depuis le mois d'octobre de l’année dernière ont atteint 103,4 milliards de shekels. Pour combler son déficit budgétaire, le régime israélien a dû se tourner, à maintes reprises, vers ses alliés de toujours avec en tête les États-Unis, pour obtenir les crédits nécessaires à son interminable aventurisme criminel.